Weekend au Pays Basque du 17 au 19 octobre 2015
AMAIUR / MAYA
Dimanche 18 octobre
Aujourd'hui direction la maison de repos de Cambo où Martine nous attend. Nous partons pour la journée: la cidrerie à Dancharia pour commencer, longue table devant un excellent repas et après on improvise ... Vu l'heure avancée, nous ne nous éloignerons pas trop. Elizondo situé à environ 25km nous paraissait une destination raisonnable ... et la vue sur les montagnes aux couleurs d'automne méritait bien un petit arrêt photos ...

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... colchiques dans les prés fleurissent fleurissent ... c'est la fin de l'été mais pas tout à fait encore

Nous avons changé changé d'avis en croisant sur la route, le panneau indiquant Amaiur Maya charmant petit village que nous avions déjà visité il y a quelques années.
Amaiur en basque ou Maya ou Maya de Baztan en espagnol est un village situé dans la commune de Baztan et dans la zone linguistique bascophone de Navarre. C'est un lieu symbolique pour les Basques: place de la dernière bataille, entre le 15 et le 22 juillet 1522, qui témoigne de la défaite des 200 derniers Navarrais combattant la conquête castillane, face à 10 000 hommes.
Le village compte 284 hab et se présente comme un village-rue. Ses habitants ont construit leurs maisons sur le tracé du chemin de St-Jacques de Baztan. On dit que le manque d'alignement et d'uniformité des façades rompt la monotonie et offre de belles perspectives. La "Calle Mayor" qui s'étire sur environ 500m, est bordée de magnifiques maisons portant le blason du Baztan avec l'échiquier d'argent et de sable mais aussi la cloche symbolisant la sentinelle du roi de Navarre face à la frontière française du Labourd. On dit aussi qu'il s'agit d'un hommage à la cloche grâce à laquelle la garnison installée au château, se tenait au courant des évènements populaires et civils survenant dans la cité. Comme partout dans la Vallée de Baztan (clic) les maisons sont imposantes, avec ou sans balcons, avec ou sans arcades, fleuries et entretenues ou en cours de rénovation ... et de couleur rouge caractéristique de la pierre des carrières d'Almandoz. Le village est situé un peu à l'écart de la nationale et aux premières maisons nous sommes arrivés à destination. La route s'arrête en haut du village au pied du Gaztelu et de l'ermitage NS del Pilar.
Nous nous garons à l'entrée, sur la place de l'église face au moulin


Restauré, il est toujours en activité et propose des visite guidées pour groupe. Mais aujourd'hui il est fermé, on se contentera d'en faire le tour ...

... tout comme l'église !


Deux panneaux souhaitent la bienvenue aux visiteurs ...


... le calvaire de pierre date de 1695

Avant de passer sous l'arc, un peu d'histoire écrite ... en basque et en espagnol où il est question d'une terrible épidémie de peste ayant affecté le bétail de la région. Lorsque l'épidémie a atteint les portes d'Amaiur l'arc l'a empêchée d'entrer dans la ville. Deux autres thèses existent: l'arc protège les voisins des maladies ou encore il a été construit en souvenir des habitants qui sont morts de la peste (si mon interprétation est la bonne !) ... Le blason d'Amaiur accueille le visiteur et la Vierge le regarde partir ...



... la maison à la fontaine St-Jacques ...


... les maisons et quelques blasons ...



... le gîte pèlerin ...

... la maison Arriada où l'on célébrait les batzarres ou réunions du villages au XVIIe ...

... le palais Arretxea XVIe face ...

... au palais Borda qui a obtenu la catégorie de "maison noble" ou "cabo de armeria" en 1728 ...


... l'ermitage Nuestra Señora del Pilar en haut du village, au pied de la colline où se dresse le monument commémorant la résistance d'Amaiur



Un sentier grimpe jusqu'aux vestiges du château mais je ne monterai pas Martine et Roland m'attendent devant le gîte et l'heure s'avance


Retour en arrière ...


... jusqu'à la voiture en repassant sous l'arc

Arrêt au col d'Otxondo et son aire aménagée avant de raccompagner Martine à Cambo

Retour à l'hôtel, repas et dernière promenade nocturne jusqu'à Sare sans oublier la lampe frontale pour les parties obscures du chemin !






Lundi matin courses à Dancharia avant de rentrer à la maison. La météo avait prévu un weekend humide ... mais malgré quelques nuages la pluie s'en est allée ailleurs cédant la place à la douceur et au soleil.
plus de photos dans l'album

Publié à 18:15, le 11/11/2015, dans Pays Basque, Amaiur-Maya Mots clefs :
Weekend au Pays Basque du 17 au 19 octobre 2015
ST-JEAN-DE-LUZ / SARE
Samedi 17 octobre
Cette année, c'est à l'hôtel Pikasaria à Sare que nous passons notre séjour. Mais avant de disposer de la chambre, nous avons l'après-midi pour musarder dans St-Jean-de-Luz après un passage par la crêperie "Mille Sabords" (une bonne adresse à recommander pour l'accueil et leurs copieuses crêpes salées et sucrées). Au programme: monter à la pointe Ste-Barbe, en suivant la promenade de la plage et des rochers afin de profiter des magnifiques points de vue sur la baie, les sommets environnants et la côte ... sans se presser.
La baie de St-Jean-de-Luz ...

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... le fort de Socoa et la pointe Sainte-Barbe


Le long de la promenade côté habitations ... le Grand Hôtel et ses palmiers


La pointe Ste-Barbe est un promontoire rocheux qui ouvre la baie côté nord. Ce site privilégié a servi tour à tour de place forte et de lieu de culte au cours de l'histoire de St-Jean-de-Luz.. Erigée sur son sommet, à l'emplacement d'un ancien fort, une chapelle du même nom fut pendant plusieurs siècles un lieu de pèlerinage des marins ... L'édifice religieux frappé par la foudre en 1731 fut désaffecté puis démoli l'année suivante. Le fort construit entre 1636-1637 autour de la chapelle fut agrandi et une batterie de 4 gros canons qui commandait l'entrée de la rade, établie. Au XIXème siècle l'ensemble fut remplacé par un fanal qui reste aujourd'hui ...


... la Rhune point culminant de la côte basque à 905m et offrant un panorama à 360° sur le Pays Basque, les Landes et l'océan Atlantique. La Rhune se découvre à pied ou en train. Depuis 1924 le petit train à crémaillère monte au sommet depuis le col de St-Ignace. Tout là-haut, souvent dans les nuages, se trouvent des "ventas" petits commerces situés sur la frontière franco-espagnole ...

... le Jaizkibel montagne la plus occidentale des Pyrénées. Il est situé dans la province basque-espagnole du Guipuscoa juste au sud de la frontière franco-espagnole et fait face directement au golfe de Gascogne ...

... la chaîne des Trois Couronnes ou Peñas de Haya et ses 3 sommets Erroilbide 836m, Txurumurru 826m, Irumugarrieta 806m (seule chaîne de granit du Pays Basque et la plus ancienne du territoire)

Le fort de Socoa est une énorme tour circulaire édifiée sous Louis XIV, la digue de proctection et la route reliant le fort à la terre furent réalisées sous l'impulsion de Vauban

La côte et ses falaises dites en "piles d'assiettes": falaises de flysch, accumulation de sédiments de grès et de schiste formant d'immenses strates



Les 3 digues marquant l'entrée de la baie: Ste-Barbe devant, l'Artha au centre et Socoa au fond


Depuis la table panoramique pour repérer le (et les) sommet le plus connu



Notre balade terminée, direction l'hôtel à Sare, installation puis petit tour en "ville" en attendant le repas du soir

Il est situé à 30mn à pied du centre de Sare: après quelques mètres sur la route avec vue sur les montagnes (Artzamendi ...) ...

... nous empruntons la "Galtzada" ou voie médiévale qui travers Sare du nord (St-Jean-de-Luz) vers le sud (frontière: Zugarramurdi - Navarre) ...

... un bonjour aux cochons ...

... on descend vers les oratoires, le petit pont ... pour mieux remonter vers le village



Une ruelle entre de hauts murs nous ramène vers la bibliothèque entourée d'un parc agréable ...


... et voisinant avec une très belle villa

La place centrale ou coeur du village regroupe le fronton, la mairie et de nombreux hôtels-restaurants le long de l'allée bordée de platanes. Tout à côté on trouve l'église St-Martin portant une inscription en basque au-dessus de l'horloge signifiant "toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau"

Nous effectuons le chemin du retour en sens inverse


Pas de sortie nocturne pour moi contrairement à Roland ... il est vrai que le repas était bon mais copieux !
plus de photos dans l'album

Publié à 19:30, le 7/11/2015, dans Pays Basque, Sare Mots clefs :
Weekend pluvieux en terre basque
28 au 30 novembre 2014
Le village d'Aïnhoa sera notre point de chute pour cette fin novembre, en chambre d'hôtes maison Ohantzea ... "Le nid" en Basque.

Au programme: une virée en Espagne, Dancharia est à 2km (Dantxarinea) pour quelques courses et le repas du soir, les restaurants du village étant fermés pour la saison; une visite à mon ancienne collègue en maison de repos à Cambo et le reste sera fonction de la météo! La journée du vendredi a été venteuse et pluvieuse en soirée. Nous avons quand même pu grimper au calvaire avant la tombée de la nuit (45mn à pied et une sacrée montée), profiter de la vue sur les montagnes et admirer le vol des vautours fauves ...

Samedi ... il a plu toute la journée: restau le midi avec Martine et après-midi arrêt à Urdax ou Urdazubi en Basque (situé sur la voie jacquaire du Baztan). L'église de l'ancien monastère est ouverte ... son et lumière moyennant une petite contribution qui en vaut la peine. Nous avons fait ensuite un tour dans le parc où sont élevés des rapaces mais aussi un jeune lynx, une hyène, un chat sauvage ... Une asso de bénévoles se charge de l'entretien et de l'affaitage des rapaces en majorité des hiboux et faucons. On ne dresse ni éduque un oiseau mais on affaite (en venir au fait avec un oiseau) c'est à dire que l'oiseau avance à son rythme et qu'en aucun cas le fauconnier ne force l'oiseau à accomplir son travail. Nous avons effectué le tour en compagnie d'un jeune garçon de St-Pée, lycéen et qui vient tous les weekend s'occuper de tout ce petit monde et faire partager son savoir et sa passion. Au retour visite de l'église d'Aïnhoa ... ici aussi un magnifique son et lumière contre (petite) espèce sonnante et trébuchante !

Dimanche matin, la météo n'étant guère optimiste et après un dernier passage humide par Dancharia, nous avons pris le chemin du retour.
les photos sont dans l'album

Publié à 01:30, le 12/12/2014, dans Pays Basque, Ainhoa Mots clefs :
Ainhoa: petite virée en terre basque
Mardi 8 octobre 2013
Programme chargé pour cette journée loin de chez nous: passer prendre Gérard, contourner les bouchons de la rocade pour récupérer l'autoroute, s'arrêter chez Céline à Ondres acheter des fleurs et les déposer à Sare. De Sare à Dancharia (frontière espagnole) la distance est courte: nous ferons quelques courses dans le vaste centre commercial Landibar et il sera l'heure (midi bien sonné!) de passer aux choses sérieuses. L'estomac bien calé nous reprenons la voiture, direction Ainhoa: 5mn plus tard nous nous garons sur la place du fronton ...

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Ayant prévu de marcher l'après-midi, il ne nous reste plus qu'à nous mettre en tenue, en espérant que la pluie nous laisse tranquille. La météo a pourtant prévu du soleil mais le ciel noir ne présage rien de bon. Il est 14h20 lorsque nous démarrons, carte en main avec un circuit récupéré sur le net. Nous connaissons tous les trois une partie du tracé: Gérard pour avoir emprunté le GR10 et nous pour avoir grimpé tous les sommets environnants en 2003. Le Pays Basque est une magnifique région mais aux montagnes redoutables qui n'arrêtent pas de monter et descendre: des montagnes "casse-pattes" qui mettent à mal muscles et articulations!
Le départ c'est là dans la petite rue entre les maisons ...

... qui débouche face à l'oratoire St-Joseph

Sur un mur, divers balisages: le GR10, le chemin de Compostelle, le petit cheval bleu d'Ainhoa à Urdax, un balisage orange. Nous suivons le jaune (commun avec le GR10 jusqu'au calvaire) ...

... et à la fontaine commence vraiment la montée au calvaire!

La piste est large et gravillonnée, jalonnée de croix (14 au total mais que 12 de vues) et grimpe en lacets dévoilant le village, la plaine et la Rhune dans les nuages (clic 1-2)...




... le panorama s'élargit en prenant de la hauteur (clic 1 à 3) ...



... la piste passe devant une maison isolée alors qu'en face les moutons nous tournent le dos ...


... belle vue sur Dancharia à gauche et Ainhoa à droite (clic 2) ...



... passage devant la fontaine et l'abreuvoir (clic 1) ...

... les croix depuis le début de l'ascension (clic) ...

... la vue sur le calvaire et les stèles discoïdales ...

... et l'arrivée à la chapelle d'Arantze (clic 1)


Le panorama depuis la chapelle avec le pottok (clic 1)


Gérard et ma moitié m'attendent au pied du calvaire pendant que je photographie quelques stèles (clic 2) ...


... un peu de répit avant d'attaquer l'ascension de l'Erebi ... dur dur c'est raide ...

... mais arrivés en haut, la récompense: la Rhune est dans les nuages alors que la côte atlantique est ensoleillée et on aperçoit même la rade de St-Jean-deLuz (clic 1 à 3) ...




Le sommet est quelques mètres plus loin à droite sur la photo (clic) ...

... où se trouve la borne, parmi les pottoks (clic)

Face à nous une autre montagne et un vaste panorama sur les sommets (clic 2) ...


... la descente le long des palombières jusqu'au col des 3 croix (il n'y en a qu'une ...)
 
 



C'est à droite que nous allons ...

... en descendant le long d'une clôture en direction des moutons et des pottoks peu pertubés par notre présence (clic 2)
 



Nous poursuivons sur un sentier qui ondule au gré du terrain: ça descend, ça remonte, le paysage défile, on regarde en face mais surtout à droite le chemin parcouru (clic 2) ...




... et arrivés en haut on se repère

Devant nous la Rhune et Ainhoa (clic) ...

... à droite vers la chapelle d'Arantze et l'Erebi (clic) ...

... derrière nous et à gauche des sommets connus et d'autres que nous n'avons pas sur la carte (clic 1-2)






Devant nous les vautours fauves évoluent avec grâce au gré des courants ...

... un coup d'oeil vers la chapelle (clic) et en avant pour une descente raide par un chemin raviné qui débouche sur la route de la carrière

Nous récupérons une piste gravillonnée, traversons un gué ...
 
... chèvres et poules occupent la route conduisant à une ferme

Pour éviter la route passagère, le balisage contourne le village. C'est donc sur le goudron que se termine le circuit mais pas les montagnes russes !!! Les piments (AOC et AOP d'Espelette(clic) sont mis à sécher sur des clayettes avant d'être réduits en poudre


Belle vue sur les prairies à gauche et le village à droite (clic 1) ...



Le rouge basque domine ...
 
... le soleil se couche sur la Rhune et les pottoks ...


... même les poulaillers sont couleur locale !

Nous avons regagné la grand rue traversant le village, jeté un oeil sur le panneau et les magnifiques maisons (clic 1-2) ...


... et pris la direction du lavoir (clic 1)


Retour à la voiture en ayant regardé au passage quelques belles portes au linteau gravé (clic 1) ...



... il est 18h30: et si je vous disais que j'en ai plein les pattes, que j'ai ramé dans la montée de l'Erebi et souffert dans les descentes, mais que je ne regrette pas ma sortie. Pour la peine nous avons fini au bar de la place histoire de se réconforter: merci Gérard ... je devrais parier plus souvent!!! Et merci pour avoir été notre chauffeur et avoir patienté dans le bouchon du retour.
Un aperçu du circuit (clic sur la 1ere carte)


clic pour voir l'album

Publié à 23:37, le 19/10/2013, dans Pays Basque, Ainhoa Mots clefs :
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