Afin de fuir la boue des chemins et des vignes, nous changeons de rive et de terrain ! Guillos sera notre destination ... dans la Haute-Lande-Girondine. Nous connaissons l'endroit pour avoir parcouru par deux fois les chemins de ce paisible village et savons déjà que nous ne reviendrons pas crottés !!! Mais en 2 ans les paysages ont changé et les terrains aussi : certaines parcelles ont été arrachées, éclaircies ou replantées, des chemins ont disparu ... alors difficile de s'y retrouver sur une carte et un tracé établi qui ne correspond plus à la réalité sur le terrain !
... nous partons en direction de l'église : merci à la dame qui vient d'ouvrir les portes et nous donne quelques explications après avoir éclairé la nef.

Nous laissons la nouvelle boulangerie (ouverte en janvier 2018) bien située au carrefour de 5 routes départementales ...

... pour longer la D115 jusqu'au château d'eau. Nous virons à droite sur un chemin (non balisé) mais bien tracé qui nous permet de rejoindre le balisage. Long cheminement dans la pinède sur chemins parfois gorgés d'eau (la nappe phréatique n'est pas loin) jusqu'à Le Bernet ...



... puis la D220 que l'on traverse.

Impossible de trouver le chemin tracé sur la carte ... la parcelle a été retournée et nettoyée. Nous avons dû improviser et veiller à ne pas écraser les semis de pins pour retrouver notre circuit ...


... et l'ancien chemin poissonnier qui conduit au lac de Troupins qui est en fait une lagune. Malgré les litres d'eau tombés, le niveau est le même qu'en 2015 (à notre 2ème passage).


C'est ici que nous ferons la pause ...

... avant de repartir et d'admirer quelques reflets.


Après avoir traversé la D115, nous suivons la conduite de gaz (les hommes sont en pleine discussion) ...

... puis une interminable piste rectiligne sans trop nous soucier de la carte ...


... pour s'apercevoir enfin que nous n'étions plus au bon endroit !!! Retour sur nos pas pour virer dans le premier chemin laissé quelques longues minutes plus tôt ... "Allo Nicole ne m'attend pas pour manger, on est perdus !!!" ... en vérité pas tout à fait.


Car la piste nous ramène sur la D125, un peu plus loin que prévu mais à bon port, rajoutant 2km à notre circuit !

Nous avons terminé avec 15km800 au compteur, un peu fatigués et inutile de dire que nous n'avons pas mangé très tôt.
plus de photos dans l'album

Notre petit groupe d'habitués sera réduit à nous trois ... Dominique, Roland et moi. Nous profitons de cette belle journée ensoleillée pour emporter le pique-nique et filer à Guillos. Situé après Landiras, le village appartient à la Haute-Lande-Girondine ou Landes de Cernès. Qui dit Landes dit forêt ... pour changer de nos vignes et respirer le bon air des pins ... accompagnés par un vent frisquet venu de l'est qui ne nous a pas lâchés de la journée. Roland avait récupéré un circuit sur internet d'environ 16km sans difficulté ni dénivelé. Chemins, pistes, pinèdes, peu d'habitations, pratiquement pas de routes, du balisé ou non ... une vraie randonnée nature. Nous démarrons du parking de la plaine des sports ...
... direction l'église ouverte. L’actuelle église de Guillos, placée sous le vocable de saint-Martin, est reconstruite au XIXe siècle sur les vestiges d’un édifice roman. Il ne reste que bien peu de traces de l’église primitive très fréquentée par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis le Moyen Âge. En 1862, il est décidé de la reconstruire dans un style néo-roman. Pour l'historique complet un clic ICI




Après quelques mètres sur la route, nous récupérons un chemin balisé, herbeux et entretenu, longeant l'arrière des habitations. Il traverse plus loin la forêt et débouche à Guillemin où nous verrons un ancien four à pain

Nous traversons le lieudit ...


... observons un ancien poste EDF bien conservé ...

... et contournons l'usine de caisses et palettes Bedout en activité. Histoire : Construite en 1933 par M. Bedout, la scierie est équipée d'une machine à vapeur. D'importants agrandissements sont réalisés en 1945 et 1960. Depuis 1958, à côté de la production de bois de sciage, la fabrication de palettes en pin constitue sa principale activité. Les livraisons sont assurées, par camions, dans toute la France. La sciure est vendue aux fabriques d'agglomérés. Le parc des machines achetées d'occasion, comprend une écorceuse, une tronçonneuse, des scies circulaires ou à ruban ou encore à refendre, des raboteuses, une chanfreineuse et une clouteuse. 1950 : construction, dans le village, de plusieurs logements d'ouvriers. 1982 : 38 employés. 1988 : 45 salariés.
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Année de construction : 1933 ; 1945 ; 1960
Source: ACTUACITY


Nous trouvons le chemin suivant après la scierie, humide et creusé d'ornières ...


... nous coupons à nouveau une route, traversons un hameau de quelques maisons, suivons un chemin et arrivons à la lagune du Bouscat pour la pause



La piste ombragée est agréable, traversant un paysage de landes (Les parties humides et inondées de la lande acide sont généralement couvertes de tapis de touradons de molinie bleue, accompagnées de divers carex, tapis de sphaignes et droséras. Ces tapis prennent en hiver un aspect clair typique). Nous suivons ensuite l'"ancien chemin Poissonnier" en prenant garde aux chenilles processionnaires ...

... ledit chemin nous conduisant aux abords du lac Troupins





Une piste succédant à une autre piste ...

... et les bois étant clôturés sur des km pour cause de réserve de chasse (chemin sur la carte, dans les clôtures !!!), nous avons dû faire des km supplémentaires pour enfin récupérer notre circuit ... 6km en ligne droite et au soleil croyez moi c'est long et monotone !


A la route nous filons en face ... une partie de la forêt a disparu, mais ouf le chemin est bien tracé ...


... à la route suivante nous avons le choix: suivre le tracé par la forêt ou effectuer le dernier km par la route ... c'est ce que nous choisirons

Nous nous sommes installés sur la petite table: il était 13h45 et commencions à avoir un petit creux !!! C'est le vent qui nous a chassés ...

... une dernière photo avec la salle des fêtes et son étrange bas-relief. La façade est traitée avec un porche d'entrée à trois arcades en plein cintre et deux petites fenêtres carrées. Une particularité : sur la façade , on peut voir un bas-relief, ressemblant à un mascaron. Ce bas-relief évoque une paysanne Gasconne, une agricultrice, qui tient dans son bras gauche, des épis de maïs, symbolisant la culture intense de cette plante en Gascogne et aussi des cônes de Pin Maritime (la pigne que l'on appelle plus communément chez nous), arbre emblématique, omniprésent des forêts des Landes de Gascogne, que l'on appelait autrefois "l'arbre d'or"... Ces fruits (du maïs et du Pin) sont les produits et fruits du travail de cette agricultrice et sylvicultrice ... Dans sa main droite, elle tient un visage représentant un masque qui rappelle les festivités culturelles qui peuvent se dérouler dans une Salle des Fêtes, ou tout autre lieu festif...


Un circuit plaisant et reposant que nous devons modifier. Une boucle balisée du Conseil Général existe déjà mais kilométrage un peu court : à comparer avec une autre boucle de 13km500 récupérée sur rando GPS.
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