... traversons le village, suivons la départementale avec vue sur les stations hertziennes (Situation en 2015 : lors de la dissolution du GT 10/803 ( en 2005 ou 2006), les stations hertziennes de Cenon et de Saint-Philippe sont devenues des relais télésurveillés par le Centre de Transmissions de l'Armée de Terre situé dans la caserne Xantrailles à Bordeaux) et par les vignes gagnons le château d'eau et le moulin au point le plus haut à 117m ... vue sur le château Merleau en contrebas, descente jusqu'à Petit Galop ...

... avant d'atteindre le château Puyguéraud (maison forte construite au XVème siècle sur le promontoire du même nom aux sources du ruisseau de la Guérande, petit affluent de la Lidoire) que nous traversons avec autorisation


Nous poursuivons notre descente pour atteindre la petite commune de St-Cibard et son église romane du XIIème (consacrée à Saint Cibard -moine ermite qui vint s'installer dans le village-. Le style roman est apparent sur le bas de l'église, le style gothique est apparent sur le haut. Cela s'explique par le fait que l'église a été construite en plusieurs étapes. Par ailleurs, elle abrite bien d'autres secrets : une chaire pour précher et lire les évangiles ainsi qu'un clocher de toute beauté qui permet de découvrir une cloche datant du XVIIème siècle) ...


... avant de remonter à Lauriol ...

... puis à Laclaverie (maison forte qui a été construite par les anglais à la fin du Moyen-Âge - XVème siècle-. Son nom "claverie" est tiré du mot latin "clavis", qui signifie clé. Cette maison occupait une position stratégique durant la guerre de cent ans, car Francs appartenait à une seigneurie rivale.) où nous ferons la pause


Une côte nous attend plus loin, pour rejoindre Francs ...


... contourner le château (Dominant le paysage, le château de Francs date en partie du Moyen Âge. Il est ceint d’un vignoble aujourd’hui totalement restauré. Ce domaine avec 40 hectares de vignes assises sur un terroir argilo-calcaire proche de ce que l’on trouve sur le plateau de Saint-Émilion conduisent deux amis d’enfance à racheter le château. Le château de Francs fut une place forte militaire anglo-aquitaine jusqu'en 1453, date de la bataille de Castillon. Seule une partie du château servait d’habitation seigneuriale, le reste étant réservé aux 300 hommes de troupe avec leurs chevaux et équipages. La famille de Segur qui avait mis son château à la disposition du pouvoir anglo-aquitain, fut contrainte de le vendre quand l’Aquitaine redevint française) ... et rejoindre la petite église de Tayac


Bois, prairies et vignes se succèdent ...

... suivis d'une longue grimpette et d'un beau point de vue au château Puyfromage (le château est d’époque Renaissance comme le montrent les fenêtres à meneaux. La date de 1574 a été trouvée sur la poutre maîtresse de la charpente, lors de sa réfection suite à un incendie. Du XIème ou XIIème siècle, le donjon du Vieux Château est le bâtiment le plus ancien à Puyfromage.) L’histoire locale raconte que le nom de Puyfromage vient du français "puy" (plateau) et de l’anglais "from edge" qui signifie "du bord". Pendant la Guerre de Cent Ans (qui a pris fin à proximité de Puyfromage, à Castillon-la-Bataille en 1453), les troupes anglaises stationnées dans la plaine, effectuaient leurs mouvements d’après les signaux émis "du bord du plateau". L’expression "from edge" utilisée pour désigner le lieu (où se trouve l’actuel château Puyfromage) a été francisée pour devenir "fromage". Pour le colombier un clic sur le lien ICI



Nous traversons la propriété (avec autorisation) et filons vers le château de Monbadon (construit au XIVe siècle, le château féodal de Monbadon se situe sur la commune de Monbadon-Puisseguin, à une quarantaine de kilomètres de Bordeaux. À l’origine, Monbadon est une tour de guet. Le village en contrebas s’appelle alors Saint-Martin-de-Bauërs. C’est lors de la Guerre de Cent Ans, le 24 avril 1330, qu’Edouard III, roi d’Angleterre, donne "licence" à Indie de Monbadon de fortifier ce poste avancé de Guyenne afin de surveiller les vallées de l’Isle et de la Dordogne. Une véritable place forte est alors édifiée pour offrir une ligne de défense avec les châteaux de Malengin et de Puisseguin entre Castillon-la-Bataille et Puynormand.) après avoir vu un moulin et quelques belles demeures à Coussillon


C'est au milieu des pâquerettes, sur l'aire aménagée près de l'église de Monbadon que nous déballons le casse-croûte !!!



Après ces agapes, les sacs allégés mais pas les estomacs, nous nous sommes remis péniblement en route !!! Laissant le château derrière nous ...

... nous alternerons allées de vignes et portions de routes ...

... jusqu'à Fayant, où grâce à ce propriétaire nous avons évité une grande partie de route passante. Bois, vignes fleuries à perte de vue ...


... et nous retrouvons l'église St-Philippe et le village aussi désert qu'à notre départ !

L'arrière de la mairie bénéficie d'un magnifique panorama sur les vallées de la Gironde et de la Dordogne: au milieu de ce paysage, émergent des ruines. Après recherche il s'agit des ruines du château de Gurson, Gurson viendrait de "gortia" ou "haie épineuse" dont le premier château construit en bois était entouré (Poste de vigie dès le haut Moyen-Age, un château fut construit au XIe siècle ou début du XIIe siècle sur la motte de Gurson, à Carsac-de-Gurson. Il resta aux mains du roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine. Donné en 1278, à Jean de Grailly, sénéchal d’Aquitaine, il a été habité jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Le château de Gurson fut ensuite déserté et sa destruction très rapide.)

Un très beau circuit d'environ 17km300, très vallonné avec de beaux points de vue, de nombreux châteaux, des villages et hameaux tranquilles, une belle journée ensoleillée, un florilège de couleurs printanières ... que du bonheur !
beaucoup d'autres photos dans l'album
